Comment prendre confiance en soi ?

Comment prendre confiance en soi ? Toi qui a envie de poster des vidéos sur Youtube, toi qui a envie de lancer ton podcast, toi qui a envie de créer ta boîte, toi qui a envie de faire un shooting photo, toi qui a envie d’organiser le plus grand rassemblement de Vespa à Paris, toi qui a envie de te sentir mieux dans ta peau, tout simplement…

Tout est possible, mais il y a des choses qui font que tu n’y arrives pas. Si c’est ton cas, cet article est pour toi.

C’est parti, comment prendre confiance en soi ? Are you ready ?

La confiance en soi c’est, entre autre, la capacité à être à l’aise avec l’ensemble de la palette émotionnelle. Donc c’est être autant à l’aise avec le fait d’être admirée, joyeux, en kiffe total qu’être vulnérable, être imparfait, être inefficace, être impuissant, etc etc… Quand tu seras à l’aise avec l’ensemble de cette palette émotionnelle, tu pourras absolument tout faire dans la vie, parce que tu ne chercheras plus à éviter certaines situations et tu pourras entreprendre, poster des vidéos sur Youtube ou créer ton business plan, parce que simplement, tu n’auras pas peur de l’échec, tu n’auras pas peur de te tromper, tu n’auras pas peur de ne pas avoir réponse à tout. Donc ça c’est vraiment la confiance en soi niveau ultime.

Cela étant dit, il y a une autre chose qu’il faut savoir, c’est qu’il y a 2 grandes catégories d’émotions : il y a d’abord les émotions instinctives, ça veut dire que tu vas avoir peur quand tu vas voir un danger, tu vas ressentir du plaisir quand tu vas manger un plat que tu adores, ce sont les émotions par défaut qui sont là pour assurer tes fonctions primaires; et à côté de ça il y a les émotions cognitives au contraire, qui sont des réactions émotionnelles qui ont été apprises par l’expérience, par ton éducation, par ton passé, par les gens que tu as rencontrés, c’est la somme de tout ça qui te permet de trouver la réponse émotionnelle la plus adaptée à telle, telle, telle situation pour survivre jusqu’à aujourd’hui.

En coaching on a un levier énorme pour prendre confiance en soi qui est de changer son rapport aux émotions cognitives. Comme je te l’ai dit, ce sont des réponses émotionnelles que tu as apprises car tu pensais que c’était la meilleure réponse jusqu’à aujourd’hui, mais peut-être que finalement cette réponse émotionnelle est aujourd’hui obsolète et t’empêche de faire ce qui te fait vraiment kiffer. Donc qu’est-ce qu’on doit faire ? On doit changer cette réponse émotionnelle. 

Comment on fait concrètement ? En prenant consciences des croyances qui se cachent derrière ces réactions émotionnelles.

Une croyance c’est une conviction très très forte que tu vas avoir au sujet de quelque chose et que tu vas avoir tendance à ériger en vérité universelle. Ca veut dire que tu ne vas pas te rendre compte de ta propre subjectivité et tu vas penser que la manière dont tu interprètes quelque chose qui t’arrive, une circonstance, un événement, une personne, est la manière universelle. Et ça, ça pose problèmes. Ca pose problème parce que nous enferme dans des schémas de pensées qui nous paralysent et nous inhibent complètement. 

Donc aujourd’hui si on n’est pas à l’aise avec certaines de nos émotions, c’est parce qu’il y a des croyances qui se cachent derrière et qui associent ces émotions-là à des choses hyper négatives. Donc qu’on doit absolument éviter. Parce que ce que je ne vous ai pas dit, c’est que les croyances sont à l’origine de ce que l’on appelle la chaîne comportementale. 

La chaîne comportementale est la suivante : tes croyances génèrent tes pensées, tes pensées génèrent tes émotions et tes émotions génèrent tes actions.

Si tu as une croyance qui est “être vulnérable c’est être faible”, dès que tu vas te retrouver dans une situation de vulnérabilité, ton cerveau va te dire “ah tu es nul, tu es faible, il ne faut pas te retrouver dans une situation comme ça etc…”. L’émotion que ça va générer peut être du stress, de la peur, de l’angoisse. L’objectif de cette émotion est de t’inviter à changer de situation, pour que tu n’ailles pas vers ce type de situation où potentiellement tu pourrais être vulnérable mais qu’au contraire tu restes dans ta zone de confort.

Donc aujourd’hui dans le best-seller des croyances limitantes liées à nos émotions, j’entend souvent :

  • La vulnérabilité c’est être faible
  • Ne pas avoir réponse à tout, ne pas tout maîtriser, c’est manquer de professionnalisme, c’est ne pas être assez compétent, c’est être mauvais, c’est être illégitime au travail 
  • Ne pas être efficace c’est être paresseux, ne pas être assez déterminé et volontaire

Donc ça veut dire potentiellement qu’à chaque fois qu’on sera inefficace, qu’on ne maîtrisera pas tout ou qu’on sera vulnérable, notre organisme va nous envoyer des émotions fortement désagréables pour nous inviter à sortir de cette situation de vulnérabilité, d’inefficacité et d’impuissance. Notre organisme va considérer que ce n’est pas normal et que potentiellement ça nous met en danger d’être rejeté, d’être jugé, d’être viré etc etc… Et ça c’est problématique parce que si on refuse la vulnérabilité, la déception, la gêne, l’échec, bah on refuse d’être débutant, on refuse d’apprendre de nouvelles choses, on refuse de construire, on refuse d’expérimenter, on refuse de tester, on refuse de découvrir, on refuse ne serait-ce que d’essayer et donc on s’empêche de vivre finalement.

Ce système de croyances il est tellement robuste et tellement figé que le jour où tu veux changer ton prisme d’interprétation et voir les choses autrement, c’est compliqué parce que c’est tellement ancré en toi, que c’est difficile de voir les choses autrement, donc de transformer ces croyances limitantes. Le résultat c’est qu’à chaque fois que tu seras confronté à la potentialité de ressentir des émotions que tu ne veux pas ressentir, tu ne vas pas les confronter pour les dépasser.

C’est pour ça que la confiance en soi ce n’est en aucun cas le fait d’être tout le temps au top de sa forme, tout le temps confiant, etc etc, parce que si tu attends d’être dans ce genre d’état émotionnel pour passer à l’action, ça veut dire que ta capacité à passer à l’action représentera peut-être seulement 20% du temps ou 50% du temps mais dès que tu ne seras pas dans cet état-là, tu ne pourras plus rien faire et tu n’auras pas ta liberté de mouvement. 

Donc moi ce que je souhaite, c’est te rendre capable de ne plus laisser certaines émotions inhiber ton passage à l’action. 

Alors quand je te dis devenir à l’aise avec l’ensemble de la palette émotionnelle ce n’est pas non plus “Wouhou j’adore être vulnérable, c’est trop bien, c’est génial” ou “J’adore m’être trompé, c’est vraiment un sentiment incroyable”; “J’adore ne pas savoir répondre à un de mes collègues qui me pose une question, c’est vraiment génial”.

Non, le but ce n’est pas ça. Ce serait n’importe quoi de te dire ça. Evidemment, ça pique. Evidemment, ça ne fait pas plaisir mais ça fait partie de la construction, du processus de croissance personnelle. En tout cas, même si ce n’est pas agréable, le fait de pouvoir vivre ces émotions, de ne pas avoir peur de s’y confronter et de les ressentir va faire que tu passeras au niveau supérieur de la confiance en soi et que tu pourras faire tout ce que tu veux.

Donc garde vraiment en tête que la clé c’est de réussir à devenir à l’aise et d’être prêt à ressentir l’inconfort que toutes ces émotions te faire ressentir.

Alors je sais, ça peut peut-être te paraître un peu perché toute cette histoire d’émotions, mais en fait c’est hyper hyper hyper important parce que c’est la seule chose qu’on a vraiment peur de ressentir. 

On n’a pas peur de l’échec, on a peur de ressentir la sensation d’échec, on a peur de ressentir la sensation d’avoir déçu les autres, d’avoir perdu leur confiance. 

On n’a pas peur que notre présentation ne soit pas parfaite, on a peur de ressentir la gêne, on a peur de ressentir le ridicule, la honte ou dans des proportions plus extrêmes, l’humiliation. 

C’est pas la rupture amoureuse qui nous fait peur, c’est l’idée de se sentir seul, de ressentir un vide parce qu’on s’est fait quitter par quelqu’un. 

Donc c’est pas les circonstances dont on a peur, c’est juste les émotions que ces circonstances vont nous faire ressentir. Plus on a peur de certaines émotions, plus on réduit notre terrain de jeux et plus on perd en liberté de mouvement. 

Parce que ça veut dire que les seules choses que j’aurai le droit de faire ou que je m’autoriserai à faire sont les choses où il y a de la certitude et de la maîtrise. Donc évidemment ça ne laisse pas beaucoup de place à la nouveauté, à l’apprentissage et au développement de soi. 

Alors que la confiance en soi c’est retrouver la capacité de créer, de parler, d’agir, de s’exprimer en public, sans se laisser freiner par ce que les autres te renverront, sans se laisser freiner par le regard des autres, sans se laisser freiner par de potentiels jugements et sans chercher à contrôler à tout prix les conséquences des actions que tu vas mettre en place.

Donc, en résumé, pour prendre confiance en soi, qu’est-ce qu’on fait ? On s’entraîne à devenir à l’aise avec l’ensemble de la palette émotionnelle. Comment on fait ça ? On le fait en comprenant quelles sont les croyances limitantes qui se cachent derrière nos émotions et en les transformant. 

Mareeva

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